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                   Kebab story est un polar inhabituel sous-tendu par deux identités, arménienne/corse et portant un regard contemporain par le biais d'une intrigue policière, sur un héritage culturel lourd mais abordé avec une apparente légèreté. Passé et présent s'y conjuguent pour interpeller un avenir incertain. Le double épilogue s'inscrit dans une actualité laissant le lecteur libre de la relier à la fiction...         

    (cliquer sur la couverture)           

    Sortie annoncée sur le site du magasine Nouvelles d'Arménie à l'adresse ci-dessous:

     http://www.armenews.com/article.php3?id_article=59555&var_recherche=ceccaldi

    (cliquer sur l'adresse)

     Cet ouvrage vient d'être réédité chez MELIS EDITIONS:

     

     Biographie Ida Der-Haroutunian (  cliquer )

     

     

    Nous vous dévoilons le premier chapitre...

      Ardé… Miss. 

                Ce fut dans cette éclaircie de fin d’après-midi pluvieux que la jeune femme au visage de plomb de Frédéric – Auguste Bartholdi me sourit avec infiniment de grâce, alors que mes escarpins de faux cuir rouge prenaient l’eau, en traversant l’asphalte de la place des Terreaux.

         Quelques passants commençaient à s’attarder çà et là ; les narines fumantes du remarquable attelage de la grande fontaine donnaient un air de Piazza Navona à ce lieu célèbre de la capitale des Gaules. 

         Pourquoi n’étais-je pas, alors, rentrée dans le Noir des quais du  polar [1]? Pourquoi ne m’étais-je pas plutôt assise, moi qui descends de plusieurs générations de buveurs invétérés de café, à la terrasse design de celui qui porte un nom saxon ? Ou encore, pourquoi, en ce premier jour d’avril humide et capricieux, n’avais-je pas gravi, pour me réchauffer, les escaliers bordés de vieilles enseignes et parfois d’arbres fleuris qui faisaient comme un cortège carnavalesque jusqu’à la place de la Croix - Rousse ? Mes pieds trempés me guidèrent avec une étrange détermination vers une de ces ruelles sombres, perpendiculaires à la Saône. Une traboule ou presque…
      


     

    [1]Salon de littérature policière

     

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    Jean-paul Ceccaldi, Né à Ajaccio (Corse du sud) . Ses parents sont originaires d’Evisa et de Partinellu. En 1974, il est entré, comme inspecteur à la Police judiciaire de Paris . Depuis plusieurs années, il était en fonction à Marseille où il s’est occupé de proxénétisme et d’affaires financières. Après un long passage au SRPJ de la cité phocéenne, il vient de terminer sa carrière comme Commandant à la police des polices. Il fait partie d’une catégorie particulière de policiers : les flics corses. De cette différenciation assumée, il a imaginé le personnage du Flicorse, en écrivant des polars à la manière de vraies enquêtes judiciaires. Il vit entre Marseille ( où il réside ) et la Corse ( où il se rend fréquemment ).

    Dans le cadre d’une association " Corsicapolar " sise à Coti Chiavari ( Corse du sud) ,il participe à l’organisation du  festival du polar corse et méditerranéen qui se déroule chaque mois de juillet à Ajaccio depuis 2007 . La 4ème édition est annoncée du 9 au 11 juillet 2010.

    Sur l’Internet, on peut consulter son site "Île noire " et il participe au site " Corsicapolar.eu " notamment par une rubrique " L’isle noire de Jean-Paul Ceccaldi ".


    En réédition juillet 2010:

     

     

    Polar paru en juillet 2010 et rédité en 2012..

    oeufcorse_une_modifié-1

     

     

     

     

     

     

     
     

     

     

     

     

     

     

    Roman paru en mars 2011

    Venise
     

     

     

     

     

     

     

     

    AUTRES PARUTIONS RECENTES:

     

    trilogie_unetrilogieFlicorse_4émecouv

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans les bons polars de l'été sur le site COZOP- cliquer ICI

     

     

     

    Et aux Editions Melis, co-écrit avec Ida Der-Haroutunian... 

     

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    Ouvrages collectifs

    - Pierres anonymes Edtions A Fior di Carta

    - A cerca Editions A fior di Carta

    - Piccule Fictions - Edité par Corsicapolar pour Handi20

    - Les amoureux de l'Arménie aux Editions Brumerge.

     

     

    Site Ile noire: http://flicorse.kazeo.com

    Corsicapolar :    http://www.corsicapolar.eu

     


     

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    13 commentaires
  • Hâte-toi d’aller à l’Isles-sur-Sorgue pour prendre les chemins de Char longeant cette rivière et remonte jusqu’à la source ! Suis le parcours de l'homme et de l'écrivain ! Remonte du texte à ces « paysages premiers » 

     

    Tu es pressé d'écrire,

    Comme si tu étais en retard sur la vie.

    S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.

    Hâte-toi.

    Hâte-toi de transmettre

    Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance. […/…]

    (Extrait de « Commune présence » poème de René Char)

     

    La classe SEN A-E  du lycée professionnel Ampère (Marseille) s’est promenée en territoire non cadastrable à la rencontre du poète et il en résulte un recueil illustré que vous pouvez feuilleter…

     http://v.calameo.com/2.0/cviewer.swf?bkcode=0000188138980be52ca3d&langid=fr&authid=36B7rh5gVE1U


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  • Coup de cœur pour l’œuvre de Laure Fermigier

    Quand je suis entré dans l’Atelier des Caves du Logis-Neuf, au premier regard,  j’ai compris que j’allais aimer les derniers tableaux de Laure Fermigier, avant même d’aller aux détails de chacun pour revenir à l’ensemble de l’œuvre.  L’artiste donne à sentir quelque chose comme de la joie et de la tristesse mêlées.  Entre elle et le voyeur s’installe une communication qui permet la transmission d’affects et peut-être davantage. Cela m’a fait penser à ce que Gilles Deleuze disait de Léo Ferré  et que je transpose à Laure: « (Elle)  a ce don extrême de dire des choses simples en révélant ses affects et ses expériences dont nous nous sentons les complices ».

    Après cette émotion authentique  mais éphémère, nul besoin de mots pour ce voyage intérieur mais plus tard, lorsque l’on racontera les tableaux, ce seront nos récits que nous inventerons. Le désordre des perspectives des choses et des postures des êtres construit l’harmonie de chaque scène mise en mouvement. La violence des sentiments s’exprime par ce chaos qui « met au monde une étoile dansante » pour reprendre une expression de Nietzsche. Je me suis attardé sur ces femmes rondes, seins transperçant la robe, cheveux roux, bouche rouge pulpeuse et yeux bleus puis sur les décors chauds. Annick Pegouret, elle-même artiste peintre écrit : «  La femme de Laure  vit, aime, cuisine, peint, empoigne l’homme, boit du vin, travaille, danse, astique… »  Dans un lit, dans une salle de bain, elle  érotise son mystère.  Ses talons affutés comme de très longs poignards effilés  inquiètent en créant une héroïne qu’on imagine alors  hitchcockienne,

    Laure Fermigier«  raconte des histoires de femmes. De femmes fatales, de mères, de ménagères, de troublantes espionnes, de belles désespérées » écrivait en 2003 Justine Flandin de l’Association Le Factotum. Toutes ces femmes se ressemblent et  montrent une certaine maturité… « Une femme de mystère est quelqu’un qui a une certaine maturité… » Je le tiens d’Hitchcock lui-même. L’artiste nous montre sa joie, sa tristesse, sa sensualité et parfois sa révolte faite d’humour et de provocation ...

    En remontant le cours de cette œuvre déjà importante, on voit qu’elle raconte la féminité aussi avec humour, légèreté et sensualité… une féminité sortie nue de sa ruche pour rencontrer l’amour et la maternité mais aussi la liberté, les désirs, le rêve en s’habillant de fantaisie. Une féminité arrivée à maturité dans ce que l’artiste appelle ses « choses récentes ». L’œuvre est en mouvement dans une relation entre la  peinture, la poésie, le cinéma et le roman. Tout bouge et appelle à l’action.

    On peut échafauder des poèmes lyriques mais aussi des intrigues noires avec leurs scènes de crime et leurs  scénarii.  Nul doute que cette artiste nous fait aujourd’hui aussi entrer dans le monde du polar de la meilleure des façons : par l’imagination 

     

     

    Vous avez encore jusqu’au 16 mai pour aller découvrir cette exposition. Si vous êtes ou passez par Marseille. Le Logis-Neuf est un petit village au dessus d’Allauch, une belle balade pour rencontrer une artiste singulière

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •    « L'insularité...  est l'unité d'un enfermement et d'une ouverture. La mer nous enveloppe et elle est aussi le chemin. Or un chemin qui ouvre et ferme, ça pose problème. D'une part, il faut prendre pied et donc s'y trouver. Et d'autre part, il faut y prendre essor, et s'en aller. A la fois s'en aller et rester. C'est tout le problème de la philosophie qui consiste à prendre en charge l'environnement du monde dans lequel on est, avec ses voisinages, avec ses rapports qui se construisent toujours et qui donnent sens à ce voisinage, qui permettent de le penser, de lui donner un corps. Et d'autre part il faut l'élargir, essayer de comprendre le rapport à un autre monde que ce voisinage qui ne cesse jamais d'être là. Et plus vous vous en irez, plus le voisinage viendra avec vous. Vous êtes obligé, à ce moment-là, de penser ce rapport. L'insularité vous donne à penser. »


    Jean-Toussaint Desanti (1914-2002), La Corse, un territoire philosophique, avec la collaboration de Florence Antomarchi, La parabole corse : rencontres avec l'identité, Editions Albiana, Ajaccio, 1995.


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